Un quartier à tisser

Notre aventure commence en 2008, portée par un désir profond : redonner vie à un quartier marginalisé en révélant la beauté enfouie dans ses bâtiments oubliés. Architecte passionné par la réhabilitation urbaine, et artiste engagée dans la diffusion de l’art, nous avons joint nos forces pour faire de ce lieu un terrain d’expérimentation, de réinvention.

Ce premier geste — l’acquisition et la restauration d’un ancien bâtiment textile — s’est voulu un acte symbolique : raviver la mémoire du quartier, inspirer un changement collectif. Avec les années, une nouvelle synergie s’est dessinée : commerces de proximité, espaces de bien-être, artisanat local. La vitalité est revenue, doucement, mais durablement.

En 2023, un second bâtiment nous est vendu. Avec plus de liberté et de maturité, nous poursuivons notre mission : créer un espace où l’art devient levier de transformation sociale. 

C’est alors que naît La Turbine 240, une galerie d’art pensée comme un phare pour la communauté. Le nom s’inspire des trois turbines historiques découvertes sur place — jadis utilisées pour alimenter les moulins à tisser. Aujourd’hui, elles deviennent le symbole d’une nouvelle énergie : 

celle de la culture, de la création, de l’imaginaire.

La Turbine 240 accueillera des artistes engagés et elle ne s’arrête pas aux murs : elle s’ouvre à la rue, aux places publiques, aux interstices urbains, pour que l’art irrigue chaque recoin du quartier.

Notre rêve est clair : que ce quartier devienne un canevas vivant, un territoire de fierté et d’appartenance, une œuvre collective en perpétuel mouvement.

2025 sera l’année de l’ouverture. Et, avec elle, l’affirmation de cette conviction : qu’il est possible de rêver les yeux ouverts, et d’habiter ce rêve, ensemble.